Coinstancy n’est pas enregistrée en tant que PSAN et ne propose aucun service pour le moment.

Le Venezuela se tourne vers les cryptos… et se fait rekt

Les cryptomonnaies peuvent parfois être perçues comme un échappatoire au contrôle gouvernemental. Et ce, non seulement par des individus, mais également par des États. C’est alors que l’entreprise privée d’État et leader de production du pétrole au Venezuela, PDVSA a décidé de “ve-squi” les sanctions des Américains sur leurs exportations de pétrole.

Ça aurait pu passer, mais le problème c’est que Tether et le stablecoin que l’entreprise émet, l’USDT, sont de mèche avec le gouvernement américain. Ce n’est pas un jour après l’annonce du Venezuela qu’un porte-parole a précisé que tous les wallets utilisant l’USDT pour éviter les sanctions américaines, seront gelés. 

NDLR : ce n’est pas la première fois que le Venezuela tente un coup de maître avec de la crypto. En effet, en 2018 le Venezuela avait lancé le token “petro” censé détrôner le dollar. Mais ce fut un échec fulgurant et le 15 janvier 2024 le projet voit sa fin sans suite prévue.


La crypto vs la SEC

David contre Goliath. Le lion contre la souris. Le pain au chocolat contre la chocolatine.

Ces combats inégaux d’un géant et d’un underdog qui se répètent depuis la nuit des temps. La SEC contre la crypto c’est à peu près pareil. Un combat de boxe infini où les opposants s’échangent des coups sans cesse sans pour autant que l’on ait l’impression d’en voir la fin.

Cette semaine c’est Consensys, l’entreprise derrière le wallet Metamask qui tente un uppercut au régulateur américain. Ce dernier n’arrive toujours pas à définir le statut clair pour Ethereum et si ce dernier devrait être régulé ou pas sous sa juridiction. La position de Consensys est claire : c’est un non catégorique.

Selon Consensys : 

  • Ethereum n’est pas une Security (valeur mobilière) et ne devrait donc pas être régulé par la SEC
  • Si la SEC qualifie Ethereum en tant que security, les efforts du Congrès pour la régulation des stablecoins seraient inutiles
  • 29% des emplois crypto sont basés aux États-Unis. Classer Ethereum en tant que Security pourrait détruire ces emplois

On verra ce que ça donne et comment le tribunal répondra à ce procès très intéressant à surveiller de près.


Les devs continuent d’aller en prison

Le mois d’août a marqué l’écosystème avec l’arrêt d’un des développeurs de Tornado Cash, un mixeur crypto permettant de masquer l’origine des fonds. 

Cette semaine, c’est les développeurs du wallet Bitcoin Samourai qui subissent la sentence du département de justice américain. Les deux fondateurs ont été arrêtés et pourraient subir une peine maximale entre 5 et 20 ans de prison. 

La raison de leur arrêt ? 

Le portefeuille Samourai permettait de mixer les fonds à l’image de Tornado Cash afin de rendre les transactions privées et moins traçables que la blockchain Bitcoin.

Le wallet portant le nom de la sauce que vous mettez dans votre kebab a été créé en 2015 et a amassé 100 000 téléchargements depuis sa création. 


Cette newsletter a été rédigée par Artem d’OAK Invest.

Rejoignez la communauté des Stancers !

Coinstancy ® - 2024

Notre entreprise est basée en France et enregistrée au registre du commerce et des sociétés de Lyon sous le numéro Lyon B 890 509 029. SIRET : 890 509 029 00017 - APE : 6202A - N° TVA : FR47890509029
La marque Coinstancy est déposée auprès de l'INPI sous le numéro : 4838084.
Le logo Coinstancy est déposé auprès de L'INPI sous le numéro : 20220475